L'oeuvre
L'oeuvre
Impulsion
de Lateral Office et CS Design avec composition musicale de Mitchell Akiyama vous invite sur son terrain de jeu interactif pour prendre part à une expérience sonore et lumineuse.
Montez sur ses grandes bascules pour les mettre en mouvement puis faire varier leur intensité lumineuse et leurs tonalités musicales.
Impulsion est une invitation au jeu et à la collaboration pour une expérience visuelle et sonore collective des plus uniques.
Impulsion est une invitation au jeu et à la collaboration pour une expérience visuelle et sonore collective des plus uniques.
À partir de cet instrument urbain, vous devenez musiciens et participez à la création d’une composition musicale en évolution constante. Impulsion s'inspire du concept musical du sérialisme, une technique fondée sur la répétition et la variation d’une série de sons définis, pour créer des zones d’intensité et de calme.
À partir de cet instrument urbain, vous devenez musiciens et participez à la création d’une composition musicale en évolution constante. Impulsion s'inspire du concept musical du sérialisme, une technique fondée sur la répétition et la variation d’une série de sons définis, pour créer des zones d’intensité et de calme.
les artistes
les artistes
© Charlie Lesmarois
CS Design est une firme de conception d’éclairage fondée en 2008 par Conor Sampson. Diverses firmes d’architecture, d’architecture de paysage et d’ingénierie font confiance à CS Design pour la mise en lumière de parcs, de bâtiments patrimoniaux, de monuments et d’œuvres d’art.
Leurs champs de compétence s’étendent de la spécification d’éclairage électrique ainsi que de contrôles programmables, à la conception de luminaires personnalisés et l’efficacité énergétique.
© George Qua Enoo
Fondée en 2003 par Lola Sheppard et Mason White, Lateral Office est une firme torontoise qui se définit par une pratique expérimentale de création où se rejoint architecture, environnement et contexte.
Le studio voit l’architecture comme une réponse aux questions complexes et éminentes de l’environnement bâti, engagée dans un contexte plus large et un projet social, écologique ou politique.
INTENTION CRÉATIVE
INTENTION CRÉATIVE
Avec Impulsion, les créateurs ont voulu explorer comment l’architecture peut visualiser les sons, c’est-à-dire, les représenter sous forme visible.
Pour cela, ils ont opté pour des effets lumineux qui s’intensifient selon le rythme de la musique jouée, mais ont aussi misé sur l’effet visuel global de l’installation.
En effet, qu’elle soit statique ou en mouvement, la forme de la série de bascules d’Impulsion et leurs mouvements générant des motifs de vagues peut rappeler les ondes sonores.
Avez-vous déjà enregistré votre voix sur une plateforme numérique qui visualise le son comme un logiciel de musique, de montage audio, ou de mémo vocal? Si oui, vous avez surement vu des formes comme celles-ci:


Différentes visualisation d’ondes sonores
© pop_jop, istockphoto
Voici le plan technique d’Impulsion:
Vois-tu la ressemblance?


© Lateral Office
SAVIEZ-VOUS QUE?
Le son est une vibration d’air propagée sous la forme d’ondes à plus ou moins haute pression dans l’air.
Sur un logiciel de musique, de montage audio ou de mémo vocal, quand tu enregistres ta voix, le son s’affiche sous forme d’ondes, comme des courbes avec des hauts et des bas ou des barres de fréquences plus ou moins grandes, qui montrent les variations de volume et de fréquence dans le temps.
En effet, une onde sonore possède deux caractéristiques: la fréquence et l'amplitude, qui agissent respectivement sur la hauteur du son (aigu à grave) et sur le volume du son (fort à faible).
Lateral Office révèle qu’Impulsion est inspiré par l’emblématique pochette d’album “Unknown Pleasures” du groupe de rock britannique Joy Division.
Bien que celle-ci ne figure pas des ondes sonores (ce qui peut porter à confusion vu que l'image se retrouvent sur une pochette d’album de musique), les ondes qui y sont montrées leurs ressemblent!


Pochette de l’album "Unknown Pleasures“ de Joy Division, par le designer Peter Saville.


Le dessin de la pochette d’album de Joy Division est en fait un graphique directement tiré du Cambridge Encyclopeadia of Astronomy.
Ce sont en fait des ondes électromagnétiques émises par une toute petite étoile à la période de rotation extrêmement stable nommée “pulsar.” Alors que l’étoile tourne, elle émet un rayonnement sous forme de faisceau à intervalles très réguliers, un peu comme un phare, qui peut être capté par des radiotélescopes, et ceci en est l’image scientifique.
Comme les sons émit par Impulsion sont eux aussi très réguliers et répétitifs, on peut s’imaginer que leur représentation en ondes sonores serait similaire à ces motifs!
DÉMARCHE ARTISTIQUE
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Les créateurs d’Impulsion avait le mandat d’utiliser le son et la lumière comme éléments de design fondamentaux pour leur installation et ont choisit comme idée conductrice le jeu de parcs typique de la bascule pour garder le concept simpliste et engager le public dans un jeu urbain très intuitif.
La bascule permettait d’explorer des concepts d’équilibre et de déséquilibre. Par exemple, les bascules d’Impulsion diffère des bascules de parcs qu’on connaît car quand les bascules ne sont pas utilisées, elles reviennent en équilibre à l’horizontal, au lieu de retomber d’un côté.
Du côté musical, le compositeur Mitchell Akiyama a aussi exploré des notions d’équilibre et de déséquilibre: en ouvrant la possibilité simultanée d’intensité et de calme, de tensions et de cohésion, de désordre et d’harmonie dans la production de sons avec Impulsion.
“J’ai essayé de créer une gamme de sons qui est simple, pure et numérique à la fois mais également riche. Je voulais aller vers une forme très simple qui augmente en complexité plus les gens l’utilisent.”
Lateral Office suggère que l’ambiance sonore d’Impulsion est inspirée de la musique du compositeur américain Steve Reich, connu comme pionner de la musique minimaliste. Sa musique est sérielle, c’est-à-dire qu’elle suit une série de sons simples et joue avec la répétition, le rythme et les variations pour créer des textures et des motifs intéressants en constante évolution.
Effectivement, Akiyama devait s’assurer que les tonalités portées par chaque bascule soient intéressantes par eux-même, mais aussi lorsque superposées aux sons aléatoires d’autres bascules en mouvement, sans se perdre dans une cacophonie.
Steve Reich


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